Ma collection de misères

Je commence à avoir une petite collection de misères chez moi, ce sont des plantes réputées pour être faciles à entretenir (qui en tout cas se contentent de peu) et qu’on trouve de plus en plus en jardinerie. Dès que je vois une nouvelle variété j’ai du mal à ne pas craquer!

Chez moi, elles me donnent quand même du fil à retordre. Je sais que beaucoup conseillent de bien laisser sécher le terreau entre deux arrosages, mais les miennes ont eu tendance à sécher à la base et à perdre quelques feuilles. Je laisse donc maintenant le terreau légèrement humide pour éviter ça. Dans tous les cas si votre plante a tendance à sécher et se dégarnir à la base, vous pouvez toujours faire quelques boutures pour les replanter ensuite (vous garderez une plante bien fournie).

La première misère que j’ai eu (et qui m’a un peu lancée dans l’addiction de plantes) est la tradescantia zebrina. Une fois reçue, j’avais non seulement hâte qu’elle pousse pour avoir un port retombant, mais j’avais surtout hâte de couper quelques tiges pour en faire des boutures. La misère est très facile à bouturer en eau, les racines apparaissent très rapidement. Parfois quand une autre plante est difficile à bouturer en eau, j’ajoute une petite branche de cette misère qui fait très vite des racines et qui dégage dans l’eau de l’hormone qui incite l’apparition de racines sur les autres tiges.

Je pense que c’est la misère la plus répandue dans nos intérieurs, et elle m’a donnée envie d’avoir d’autres misères dans ma collection.

Une autre misère que j’adore mais qui me donne du fil à retordre est la tradescantia tricolore rosa. Elle avait aussi tendance à perdre toutes ses feuilles à la base des tiges, mais plutôt parce qu’elles devenaient molles. Je l’ai mise dans un pot non troué (simplement parce que le pot était joli) et elle a vraiment appréciée! Elle n’a plus eu ce problème de feuilles qui tombaient.

Attention je ne dis pas de mettre les misères dans des pots non troués : de savoir qu’elle est dans ce pot j’adapte vraiment l’arrosage en ne mettant que très peu d’eau à chaque fois, je ne pense pas qu’elle ait plus d’eau qu’avant au final. Le risque avec ce genre de pot c’est vraiment de tuer vos plantes par excès d’arrosage.

J’ai aussi pas mal de petites boutures différentes dont je ne connais pas forcément le nom. Souvent je n’ai qu’une tige que je bouture, puis que je mets en pot et une fois qu’elle grandit un peu et la rebouture en coupant sous un noeud pour la remplanter dedans ensuite. Le but à terme est d’avoir des petites plantes avec plusieurs tiges.

Ce qui est bien avec cette technique, c’est qu’à chaque fois qu’on recoupe la plante ça l’encourage à se ramifier, donc on n’a pas besoin de répéter l’opération trop de fois pour avoir une plante un peu fournie, couper la tige permet de faire plus qu’une 2ème tige pour la plante.

Ma chouchoute dernièrement c’est cette misère poilue, la tradescantia sillamontana. Je ne sais pas pourquoi en la voyant je m’étais dit qu’elle allait sûrement être plus fragile que les autres, alors qu’en réalité je ne m’en occupe pas plus que ça, et elle pousse rapidement!

Pour ce qui est de l’entretien de toutes mes misères, comme j’ai écrit plus haut je les arrose sûrement une peu trop par rapport à ce qu’on peut lire un peu partout, mais je fais tout de même attention aux signe d’excès d’arrosage : les feuilles qui jaunissent.

Pour ce qui est de l’exposition, mes misères se plaisent à l’ombre. Elles grandiraient sûrement un peu plus vite si elles avaient plus de lumière indirecte, mais je n’ai pas beaucoup de plantes qui se plaisent en faible luminosité alors j’en profite pour mettre mes misères. D’ailleurs mes misères ne fleurissent pas chez moi alors que des boutures que j’ai pu donner ont fleuri chez les copains!

La seule chose à éviter absolument c’est le soleil direct qui brûlerait les feuilles.

Racontez moi si vous aussi vous avez des misères chez vous, ou si vous avez une autre famille de plantes que vous aimez autant au point d’en avoir plusieurs spécimens chez vous!

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